JOURNEE D’INTRODUCTION

1. Visite du site
   
   
2. signature d’une « charte d’engagement »
   
   
3. Réflexion sur le démarrage d’un potager
   
   
4. Première approche du sol, de la fertilisation
   
   
5. Présentation de l’outillage
   
   

Travail au potager : travail du sol après culture et semis de seigle comme engrais vert

Activités à réaliser en corrélation avec l’étude du sol.

JOURNEE UN

NB : Si le projet est réalisé sans la journée d’introduction, on commence la journée un par les points 2-3-5 de la journée d’introduction.

1. Le cycle de la matière
   
   

Un cadavre contient donc encore des éléments nutritifs pour les plantes. Pour libérer cette nourriture, il faut qu’il soit décomposé, recyclé.Ce sont les êtres vivants du sol qui vont permettre aux plantes d’absorber une partie de leur nourriture. Ils transforment les cadavres (la matière organique) en nourriture. Dissoute dans l’eau, les plantes utiliseront leurs racines pour l’absorber.

ACTIVITE : BONJOUR, Y A-T-IL QUELQU’UN ? Par petits groupes, les enfants observent ces petits habitants (manipulation de loupes), dessinent et identifient avec clé (c’est l’occasion d’aborder la notion de classification).

2. Les types de sol
   
   

La roche mère en se décomposant, donne naissance à trois filles : argile, limon et sable. Ces filles peuvent se mélanger et donner des sols de types intermédiaires.

ACTIVITE : PRENDS- MOI EN MAIN But : découvrir la texture de la terre du potager. Expérimenter et déduire. TEST ACIDITE, utilisation de bandelette test. Eventuellement, déterminer le type de roches présentes à l’aide de l’acide, du verre, et de la vue.

JOURNEE DEUX

3. Les végétaux
   
   

ACTIVITE : Plantes du potager et d’à côté. Exercice d’identification de quelques plantes spontanées. Reconnaissance, jeu et approche sensorielle. Objectifs : l’enfant, tout en apprenant à identifier des plantes sauvages, réalise l’impact de l’enrichissement de la terre avec le fumier…N’importe quelle plante ne pousse pas sur n’importe quel sol.

ACTIVITE : Réalisation d’un purin végétal (avec des plantes sauvages) à destination du potager. Quelle partie mange-t-on ? C’est un prolongement des distinctions : « légumes feuille-fruit-graine-racine » Les enfants classent les légumes (affichettes) sur les parties consommées (dessin symbolique). Toute plante produit tige, racine, feuille, bourgeon, fleur, fruit, graine…

Cette activité est un point de départ : on recueille ensuite les représentations des enfants ; à quoi sert une feuille, une graine, un fruit… (on peut les laisser réfléchir et écrire par petit groupe)

De là, on aborde les thèmes de :

-La photosynthèse, petit jeu de mime ou l’ensemble des enfants sont transformés en un arbre et vivent le système circulatoire…et la fabrication de sucre…

JOURNEE TROIS

-La reproduction sexuée-végétative, on observe les stolons de fraisier, drageons de framboisier, tubercules de pdt ; on pratique une bouture de saule ou de groseillier… on compare avec la reproduction par pollinisation…(on goûte du pollen) et analyse des fleurs (ou leur représentation). On recherche différents types de graines.

-Le rôle de l’abeille. Voir activité insecte (insectes sociaux-solitaires, visite du rucher, recherche et identification plus rôles, nichoirs…)

Proposition pour les trois demi-journées (suite à la « journée d’introduction » de septembre):

1. Vers le 15 mai : cycle de la matière, types de sol et au potager : pdt, choux, maïs, betterave, pois. (le sol aura été préparé)
   
   
2. Vers le 15 juin- 30 juin : les végétaux (activités jusqu’à la photosynthèse) et au potager : cucurbitacées, haricots, navets
   
   
3. Vers le 15 septembre : les végétaux (reproduction), les insectes et au potager : récolte et travail du sol.
   
   

Pas de présence nécessaire en juillet-août.

NB : les plantes cultivées sont des propositions, selon vos envies, on peut modifier. Cela serait aussi porteur que certains semis soient réalisés en classe (cucurbitacées, maïs) afin d’observer la germination et on les repiquera sur le potager.

Objectifs :

• Redonner de l’importance aux aliments (« rien ne tombe du ciel ») via un exercice physique solidaire et collectif
  
  
• Travailler sur les goûts, les saisons, la biodiversité
  
  
• Travailler sur la qualité de vie, de l’alimentation, de nos besoins
  
  
• Travailler sur l’écologie végétale et animale ; comprendre les interactions entre tous les organismes du monde vivant et nos actions humaines.